AVANTAGES
EN BREF
/ Sécurité: pas d’entrée dans l’équipement
/ Rapidité: Inspection prête à démarrer en moins de 30 min. et seulement 1h sur place pour l’inspection
/ Gain financier: ∼10 000€ d’économie d’échafaudage et ∼10 000€ d’économie en comparaison à une prestation externe
/ Données: Faciles d’utilisation pour un suivi optimisé des équipements / maintenance préventive par les chargés d’affaire
Dans les centrales nucléaires, les bâches (réservoirs ou cuves) sont utilisées pour le stockage temporaire ou le traitement de liquides, souvent, de l’eau. On y recense des bâches d’eau brute, des bâches d’eau déminéralisée, des bâches de rétention et des bâches du circuit primaire. Soumises à des conditions extrêmes, telles que des variations de pression, de température et des effets corrosifs, un contrôle non destructif régulier est nécessaire pour détecter des fissures, des défauts ou des signes de fatigue qui pourraient devenir critiques. L’intégrité de la structure garantit sa solidité et sa fonctionnalité; des fuites dans les bâches pourraient entraîner des pertes de fluide critique, des contaminations radioactives ou des problèmes de fonctionnement des systèmes de refroidissement et d’alimentation. La détection précoce de ces problèmes permet donc de minimiser les interruptions imprévues du fonctionnement de la centrale et de réduire les coûts associés à des réparations d’urgence ou des remplacements d’équipements.
La sécurité du personnel travaillant dans la centrale, la protection de l’environnement et les réglementations du secteur sont des priorités absolues qui justifient l’utilisation régulière du contrôle visuel dans les centrales nucléaires. L’inspection régulière des structures et des équipements, pour garantir leur intégrité et bon état de fonctionnement, permet également de répondre aux réglementations strictes du secteur.
Pour l’inspection des bâches et autres structures internes des centrales nucléaires, l’installation d’échafaudages internes permet aux inspecteurs d’y accéder. Ils opèrent ensuite en toute sécurité même dans des environnements radiologiques ou chimiquement agressifs pour inspecter toutes les zones internes des bâches. Cette solution est coûteuse (coûts de matériaux, de main d’œuvre et de temps) et dangereuse pour plusieurs raisons liées à la complexité des opérations et aux risques pour la sécurité des travailleurs (chute de barre d’échafaudage, perte de boulon, chute humaine…). L’installation et le démontage de la solution est long et demande des interruptions de service prolongées qui impactent la disponibilité et l’efficacité des centrales nucléaires. Certaines zones très confinées ou particulièrement difficiles à atteindre peuvent rester inaccessibles ou dangereuses à inspecter. Il devient donc important de considérer ces inconvénients et de les comparer avec d’autres méthodes de contrôle non destructif pouvant offrir des solutions plus flexibles, moins invasives et potentiellement plus sûres pour certaines situations.
BESOINS CLIENT
A la centrale nucléaire EDF de Cattenom, Romain Fouche est chargé de mission développement du drone et nouvelles technologies. Il promeut les nouvelles technologies qui permettent de gagner en sécurité pour les agents, tout en gagnant du temps et en soulageant les coûts inhérents aux inspections. Avec Anthony Rampello, chargé des Essais Non Destructifs, ils ont souhaité tester l’avantage d’un drone LiDAR d’intérieur Elios 3 par rapport au montage d’une structure pour l’inspection par drone des bâches.
SOLUTION
L’équipe de Cattenom à ainsi inspecté 2 bâches avec le drone LiDAR Elios 3. L’un des avantages principaux est de se rendre rapidement et sans aucun risque pour l’opérateur dans les endroits nécessitant un contrôle visuel. Il n’est plus nécessaire de prévoir un temps d’interruption de service avant et après l’inspection par drone, le drone LiDAR est immédiatement prêt pour l’inspection qui se termine aussitôt que le drone est revenu au sol. Contrairement à une structure classique, il peut aller dans les moindres recoins pour capter des images de qualité permettant de faire des caractérisations ou des analyses sur image. Solution modulaire, ses charges utiles RAD ou mesure d’épaisseur par ultrasons (UT) permettent d’étendre le champ d’action du drone LiDAR. En plus de l’inspection visuelle, il peut prendre des mesures de débit de doses pour éviter d’envoyer quelqu’un sur place et peut prendre des mesures d’épaisseur sur un équipement pour surveiller l’évolution de son intégrité en comparant les mesures d’un contrôle sur l’autre. L’inspection s’est réalisée rapidement et efficacement. En quelques heures, l’équipe a inspecté l’intérieur d’une des 2 bâches en intégrant l’inspection de zones difficilement accessibles même avec la construction d’un échafaudage et pris plusieurs mesures d’épaisseur par ultrason sur l’autre bâche. Les opérateurs deviennent pilote de drone et effectuent l’inspection par drone en toute sécurité.
Pour le contrôle visuel d’une bâche interne de 15m de long par 3m de diamètre avec le drone LiDAR Elios 3, l’équipe de la centrale nucléaire de production d’électricité EDF de Cattenom quantifie le gain financier de 15 à 20 000€. Les opérateurs ont réalisé l’inspection par drone en restant à distance des zones à risque, dans un temps beaucoup plus court qu’avec un échafaudage. Le drone LiDAR Elios 3 est donc une solution alternative indéniablement performante pour le contrôle non destructif dans les centrales nucléaires et plus particulièrement pour l’inspection des bâches, la mesure de débit de dose à distance ou le contrôle d’intégrité des structures par mesure d’épaisseur par ultrasons.